Un voyage d'Orient en Occident réalisé en ... 24H
Après 2 ans d'absence en Inde, nous retrouvons Bombay telle que nous l'avions laissé (quelques rats en plus). Le bruit, la foule, les couleurs, la pollution (je vous vends du rêve?), les chiens, les kush kush tora tora, les tchelo & nahi hai, les butter naan, les "vatwecando", les strawberry juice, les chaï and tomato soups, les bangles, les rires, les regards, les sourires, les incompréhensions, les fous rires. Tout est là et nous attend pour 10 jours d'aventure.
C'est l'heure de ranger les montres, de débrancher les batteries, d'oublier l'impossible pour se plonger dans ce monde merveilleux, rocambolesque aux milles probabilités!
Sheila Ki Jawaniiiiiii
Miam c'est pas bon !
Un truc qui était joli qu'on voyait depuis l'avion mais là on voit rien :
Après une indescriptible attente de 79 jours, le jour I(ndia) arrive enfin!
Comme à notre habitude nous étions ... à l'arrache. Pas de trajet précis, un billet de train réservé tout au plus (et encore, en WL = liste d'attente), pas d'hôtel. This is India!
Je retrouve Charlotte à Paris - Vincent nous y attend déjà depuis 2 jours - et là commence le début de la fin. L'hôtesse n'arrive pas à éditer le billet de correspondance à Delhi pour Charlotte, soit disant l'imprimante ne veut pas lancer le billet (oui j'ai décidé que les imprimantes avait une volonté aujourd'hui). On dirait que ma soit-disant poisse technologique s'est transférée. Nous savons pertinemment que nous allons avoir un "bug" à Delhi malgré les "tout ira bien, tout ira bien" de l'hôtesse. Second problème (car un problème n'arrive jamais seul), nous ne sommes pas placées à côté. En fait je n'ai purement et simplement pas de siège car il doit être "déterminée personnellement par la responsable de bord". Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu. Finalement un gentil monsieur nous libère sa place et le trajet de 9h30 peut enfin commencer.
Mon voisin de monsiègeesttoutpetitjepeuxpasdormiretilcolleauxfesses est malentendant ce qui nous cause quelques fous rires lorsque nous parlons dans le vent. Il se rend à un mariage à Calcutta et a prévu d'aller au Népal d'abord.
Le Népal... Ouais ok 3 cailloux et un bout d'soleil tout au plus.
A bord, du riz, du spicy, du tandoori, du Sheila Ki Jawani et des saris.
Charlotte avait reçu 1 mois avant notre vol un mail de la compagnie en espagnol. Mais nous n'avions pas tout saisi... Ok en fait on n'a pas trop cherché le motif du mail jusqu'à la veille (Ok 2h avant de décoller :) En fait notre correspondance allait tout simplement avoir 1h d'avance sur l'horaire indiqué. "Aaaa notre avion n'est pas annulé?"
Arrivées à Delhi, comme prévu, l'agente (oui ce -e a son importance) de sécurité nous bloque avant l'accès au comptoir du vol domestique parce que Charlotte n'a pas son billet... Finalement notre vol a 1h de retard ce qui le ramène à l'horaire d'avant cemailenespagnoldontonarienpigé. Top.
Après une escale à Jaïpur (improbable), un dernier troisième atterissage et une couverture Air India sous le bras, nous arrivons à Mumbai/Bombay, les odeurs indiennes nous accueillent avec le soleil et...les toujours très aimables chauffeurs de rickshaw et taxis!
Un vieux petit monsieur s'empresse de porter nos sacs dans le taxi. Oh mais comme il est gentil...Oh mais comme on avait oublié que RIEN n'était gratuit. Dommage pour lui pas une roupie.
Ici les indiens sont solidaires face au racket des touristes occidentaux. Notre chauffeur ne démarrera pas tant que le vieux petit monsieur ne partira pas. Soit 5 bonnes minutes... Pays de merde (ne voyez rien de péjoratif dans cette citation, c'est notre façon de déstresser face aux "problèmes du quotidien"!)
Nos retrouvons Vincent au Phoenix Mall, à 2 pas de chez notre pote Ameya chez qui nous allons squatter la nuit. Ameya est en coloc dans un appart à Bombay de 30 m² avec deux autres indiens et il n'y a qu'une chambre et un salon. La dernière nuit nous étions 7. Mais cette histoire sera pour plus tard!
Nous dînons à Colaba dans un petit restau "Bagdadi" qui "stinks" selon Ameya. Pas encore habituées à la spicy food nous avons un peu de mal à digérer leur délicieux Butter Chicken à 120 roupies.
(Pour info 1€=70 roupies, 15€=1000 roupies...nan mais jsuis pas une calculatrice non plus).
Ce soir là, après 24h sans avoir dormi, Ameya nous trimballe dans Colaba à la recherche d'un agent de voyage pour nous trouver un billet de train pour le Kerala. FREE? Nous sommes toujours 40e sur liste d'attente et pour 17H de train, mieux vaut avoir un vrai billet ;) Après un petit détour par: le bureau d'Ameya, une fête forraine (ou on ne monterait dans aucun manège même avec un bâton), les bords de Marine Drive et la rue du bouiboui ou se trouve le "bureau' du travel agent, nous abandonnons l'idée car... c'est trop cher. Rendez-vous le lendemain 10h pour les tatkal (billets de dernière minute)...
Après 2 ans d'absence en Inde, nous retrouvons Bombay telle que nous l'avions laissé (quelques rats en plus). Le bruit, la foule, les couleurs, la pollution (je vous vends du rêve?), les chiens, les kush kush tora tora, les tchelo & nahi hai, les butter naan, les "vatwecando", les strawberry juice, les chaï and tomato soups, les bangles, les rires, les regards, les sourires, les incompréhensions, les fous rires. Tout est là et nous attend pour 10 jours d'aventure.
C'est l'heure de ranger les montres, de débrancher les batteries, d'oublier l'impossible pour se plonger dans ce monde merveilleux, rocambolesque aux milles probabilités!
La suite au prochain épisode.. Et il va y en avoir vu ma vitesse de rédaction !
Même pas fatigué.
Bombay, vu depuis la fenêtre d'Ameya
Ameya's building
Taxiiiiiiiii
Bon bah... échec du taxi donc train! Allez les gars souriez, vous êtes biiiiiiiip
Café Mondegar - Mon frère s'appelle Edgar - Hier j'ai mangé une pomme -Lah deeh dah !
Café Mondegar - Mon frère s'appelle Edgar - Hier j'ai mangé une pomme -Lah deeh dah !
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